C'est en vertu de cette coopération que nos diplômés sont reçus chaque année sur ces terres du sud de la Chine pour se mettre à niveau dans l'élevage des crevettes. Car si le gouvernement camerounais n'a jamais pensé de lancer une filière de la production des crevettes, ce n'est pas par pur désintérêt, mais parce qu'élever les crevettes n'est pas aussi facile comme on peut l'imaginer. Que ce soit l'Equateur qui est venu il y a plus de 50 ans prélever sa souche de Gambas dans le fleuve Wouri et est devenu aujourd'hui le premier pays producteur de crevettes Bio du monde, et cet institut au sud de la Chine, qui a multiplier ici, des souches de crevettes venant du monde entier, dont le Cameroun, aucun de ces institut n'a réussi sans la recherche. On peut par conséquent se poser avec légitimité de savoir à quoi cela nous sert-il un ministère dit de la recherche scientifique, si c'est se vanter d'avoir réussi l'exploit de produire 2 kg de tournesol, quand dans notre usine à Bafang, une seule machine pour presser l'huile, a une capacité de production de 2 tonnes de grains de tournesol par heure.
Cet article a été archivé. Obtenir un flash de lecture / Lire a l'aide d'un code flash / je suis abonné