Règle n° 3 : J’ai décidé de m’attaquer même frontalement contre tout abrutissement de l’homme noir et de la femme noire. Parce que c’est comme cela que j’interprète la mission d’éducateur de la jeunesse africaine que je me suis donnée. Par conséquent, il est absurde de me demander de ne pas m’attaquer aux inepties de tout écrivain africain qui a fait des affirmations par écrit dans un livre et qui nous engage tous. Lorsque quelqu’un me demande de ne pas salir le nom de Cheikh Anta Diop, c’est la preuve que celui-là est un inculte qui ne lit pas. Car s’il lisait souvent, il aurait découvert que chaque livre qu’on écrit critique les livres précédents. On écrit parce qu’on a quelque chose à dire différent de ce qu’on a déjà dit jusque-là. C’est cela le fondement même de l’évolution des intelligences. C’est parce qu’on n’est pas d’accord avec ce que nos prédécesseurs ont dit par écrit qu’on ressort sa propre originalité pour dire quelque chose de nouveau qui va corriger les erreurs du passé et rendre meilleure la société.
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