A la une du quotidien russe Vedomosti on pouvait lire cette information provenant d'une une source au sein de l'agence publique russe d'exportation d'armements Rosoboronexport: « Le Mali veut "des hélicoptères Mi-35 et Mi-17, des avions cargo et des avions de combat, des véhicules blindés BTR-80, des systèmes radar de défense antiaérienne, ainsi que des armes légères et des munitions" ». Et le journal de nous annoncer qu'en février 2013, « la Russie avait déjà livré au Mali 3.000 fusils d'assaut kalachnikov, 300 mitrailleuses et des munitions pour un montant total de 12 millions de dollars, dans le cadre d'un contrat conclu en septembre 2012. (...) Il n'est pas exclu que de nouveaux contrats sur la livraison d'armes russes, en premier lieu des hélicoptères et des véhicules blindés, au Mali puissent être signés "prochainement" ». « Il n'est pas exclu que de nouveaux contrats de livraison des hélicoptères russes au Mali soit signés prochainement ». C'est à cette information du journal russe que les français vont s'accrocher pour vendre des épaves d'hélicoptères au Mali pour le montant exorbitant de 40 milliards de Francs CFA. Et le pire dans tout cela est que ces épaves ne pouvaient même pas voler. Alors que les commandes des hélicoptères russes traînent depuis 2013, en 2016 et 2017, le ministère malien de la Défense va se procurer deux hélicoptères de manoeuvre Puma d’occasion auprès d’Airbus Helicopters et de Vector Aerospace Financial Services, l’une des filiales de l’industriel. Dans l'hebdomadaire français « Jeune Afrique » n° 3051 du 30 juin au 6 juillet 2019, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) affirme : « Lorsque j’ai été élu pour mon premier mandat, en 2013, il n’y avait aucun appareil en état de voler. Depuis, nous avons acquis auprès de la France un transport de troupes Casa et deux hélicoptères Puma – lesquels, hélas, sont encore cloués au sol faute de maintenance appropriée ».
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