Mais la Russie a ses problèmes et ne peut pas aider le pays africain. La Chine qui vient d’entrer dans l’OMC n’a pas encore profité de l’afflux des capitaux occidentaux pour se relancer elle-même et sortir des millions de chinois de la pauvreté. Et ne peut donc pas aider le Niger. Pire, la Chine n’a pas besoin de l’uranium du Niger, puisqu’elle-même a ses propres mines d’uranium qu’elle exploite déjà. Mais Mamadou Tandja qui veut réduire la force de nuisance de la France sur le Niger en stoppant son monopole dans l’exploitation de son uranium a besoin d’un levier robuste avant de lancer les hostilités, il a besoin d’un partenariat indéfectible avec la Russie ou la Chine.  Mamadou Tandja est sans nul doute, le président arrivé au pouvoir 10 ans trop tôt. En 2005, les échanges bilatéraux entre la Chine et le Niger ne sont que seulement de 34 millions de dollars, comme nous le raconte l’agence publique chinoise d’information  Xinhua (Chine nouvelle). Il n’en démord pas lors de l’interview qu’il leur accorde le 19 octobre 2006, en préparation du sommet Chine-Afrique de Pékin le 2 novembre 2006.   Mamadou Tandja parle de son troisième voyage à venir, à Pékin, cette fois-ci comme Président de la CEDEAO dont le pays assume la  présidence de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de  l'Ouest (CEDEAO), dans une interview à l'agence Xinhua (Chine nouvelle) où il déclare : "Il s'agira entre partenaires, entre amis aussi, d'examiner  avec sérénité ce qui a été fait, de déterminer ce qui a été  conduit avec succès, de déceler et de reconnaître les  insuffisances",
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