"Les entreprises nationales hexagonales purent ainsi rapatrier tous leurs profits générés dans ces nations africaines en lieu et place d'y réinvestir, ce qui a donné lieu à une privatisation en bonne et due forme des ressources de ces pays par la courroie de transmission de l'obligation faite à leurs banques centrales de déposer en France une partie substantielle de leurs réserves monétaires". La soumission à la politique de la BCE, une aberration "Ce privilège exorbitant conféré à la France a donc confisqué tout pouvoir de politique monétaire autonome aux nations membres du CFA qui n'ont en fait jamais - et pas même le jour de leur indépendance - recouvré leur souveraineté ! Il est en effet aberrant que ces pays - qui ont des cycles économiques absolument pas corrélés ni semblables à ceux de l'Union Européenne - soient soumis à la politique des taux d'intérêt de la Banque Centrale Européenne, quand leurs préoccupations et priorités ne sont strictement pas la discipline fiscale et budgétaire qu'ils doivent respecter du fait de l'indexation du CFA à l'euro, mais bien l'amélioration de leurs capacités de production, le développement de leurs infrastructures et la mise au travail de leurs jeunes. Combien de temps encore quatorze nations d'Afrique (en comptant les Comores affiliées au CFA) imploreront-elles la France, seule aux manettes de leur destinée économique et financière ? "
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