Karl Marx écrit que : « Lorsqu’on est esclave, lorsqu’on est soumis, ce n’est pas la pensée qui doit guider l’action, car c’est une pensée forcément polluée par le prédateur ; mais c’est l’action, c’est le mouvement qui doit guider la pensée, parce qu’il partira des choses concrètes mettant en évidence les forces et les faiblesses du soumis. » L’heure n’est plus à réunir une centaine d’intellectuels africains, pour soi-disant mener une révolution, puisqu’on sait que c’est une multinationale française qui paiera les frais d’hôtel, les billets d’avion et surtout les compensations financières pour le déplacement effectué. Des gens qui ont faim, même bardés de tous les meilleurs diplômes du monde ne peuvent réussir aucune révolution, parce qu’ils sont tous achetables. Et lorsqu’on est achetable, on avance sans aucune idéologie, c’est-à-dire, à l’aveuglette. A l’inverse, j’ai réuni 40 jeunes ici à Guangzhou, pour un mois, dans un hôtel 5 étoiles où chacun d’eux a payé lui-même son billet d’avion, ses frais d’hébergement et de séjour en Chine. C’était pour moi, les conditions pour être certains que nous n’embarquons pas avec nous des gens achetables.
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