Et ils concluent presque tous avec un mot à la mode récemment : « pour développer l’Afrique, il faut la renaissance africaine ». C’est comme si, il y a 40 ans, plutôt que d’agir même dans le domaine du cinéma pour affirmer dans l’action la fierté chinoise, même sous colonie britannique, Bruce Lee, enchainait les conférences pour expliquer que le Royaume Uni est le paradis sur terre et que pour arriver à leur cheville, il faut la renaissance chinoise. La jeunesse africaine doit savoir cesser d'écouter ces personnages qui n’ont rien d’autre à offrir à l’Afrique le titre ronflant de leurs diplômes obtenus en occident. S’ils détestent la Chine, ce n’est pas seulement pour plaire aux maîtres, c’est aussi de leur survie, comme expression de la médiocrité africaine qu’il s’agit. Les chinois nous montrent que pour plier nos prédateurs, il n’y a pas mieux que la sueur de notre front, il n’y a pas mieux que le résultat de nos actions mises ensemble pour construire nos pays africains. Avoir un partenaire stratégique comme la Chine ne veut signifier nullement que c’est elle qui viendra faire le travail à notre place, mais que nous ayons l’intelligence de saisir toutes les ouvertures que cette relation nous offre et de travailler très dur pour sortir la tête hors de l’eau et le plus vite possible, au cas où elle viendrait à changer d’idée.
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