La France a même interdit l'enseignement de la seule écriture inventée par un Camerounais, le Sultan des Bamoun, pour nous imposer une hymne Nationale soi-disant écrite par des élèves génies de 18 ans, en français, dans une société camerounaise qui parlait et échangeait avec les étrangers encore en Allemand. Pour la santé publique, en 1961, après 32 ans d'occupation allemande, 45 ans d'occupation française et britannique, le Cameroun comptait 3 hôpitaux, destinés le plus à soigner les occupants (européens). Le principal Hôpital de Douala était interdit aux Camerounais et donc, exclusivement réservé aux Européens. En 2011, 50 ans après, le bilan est plus élogieux, d'une trentaine d'hôpitaux. Avec des constructions des Hôpitaux Généraux en cours dans toutes les 10 régions du pays. En Eau potable et en électrification, en 1961, le Cameroun était un pays trempé dans le noir la nuit, la population allait chercher de l'eau à la rivière dans les villages et en villes elles puisaient l'eau des puits construits en proximité des fosses septiques. 50 ans après, l'eau potable n'est pas garantie, mais elle est disponible à un nombre infiniment plus grand de camerounais, qu'à l'époque de l'occupation allemande, britannique et française. Ceci est valable pour les kilomètres de routes bitumées. Sur le plan administratif, en 1961, selon les Nations Unies, seul environ 4% de la population était recensée à la naissance et bénéficiait d'un certificat de naissance. 50 ans après, presque les 100% de la population ont un acte de naissance. Pour corriger les manquements administratifs des 3 occupants européens du Cameroun, les nouveaux maîtres du Cameroun, après l'indépendance, ont été obligés d'établir des actes de naissances à postériori avec la mention "Né VERS..." comme la plus grande preuve documentée de l'incompétence notoire des occupants européens du Cameroun pendant 77 ans.
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