Alors que Boeing distribue les dividendes à 5 fonds d’investissement qui contrôlent les 35% de son capital, en misant sur le pactole sur 20 ans des commandes des avions pour le marché chinois, l’un des principaux acteurs nous informe qu’il se prépare, avec les avions chinois moins cher, à secouer le cocotier et bousculer tous ses concurrents chinois qui étaient tranquilles sur certains principaux créneaux avec les avions européens et américains plus chers et plus voraces en carburant. C’est ici qu’entre en jeu la Russie humiliée il y a 20 ans, pour la suite du projet : la création des avions long-courriers communs avec la Chine pour contrer Boeing et Airbus. Une fois sécurisée les informations pour remonter 30 ans de retard technologique avec la C919, la Chine et la Russie sont passées aux vraies choses : la construction d’un avion en commun, développé ensemble par l’avionneur russe United Aircraft Corp. (propriétaire d’Irkut) et le chinois Comac, le CR929 (C pour China, R pour Russia, 9 pour la longévité (chinoise) et 29, pour les 290 passagers en configuration standard tri-classe que l’avion transportera sur 12.000 km, en concurrence frontale avec les A350 et 787. Selon les 2 constructeurs russe et chinois, le nouvel avion CR929 utilisera une part importante de matériaux composites, et des moteurs « de dernière génération ». COMAC annonce un vol inaugural pour fin 2023, ou début 2024, c’est-à-dire avec 2 ans d’avance, et l’entrée en service étant prévue pour 2026.
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