Comme pour la fête nationale de l'indépendance du Cameroun remplacée par une fête inutile dite de l'Unité, combien de pays africains commémorent-ils l'abolition de l'esclavage ? C'est bien parce qu'on ne nous a jamais signifié que l'esclavage était terminée dès lors que la colonisation avait pris son relai et le néo-colonialisme ensuite symbolisée par cet efface d'une commémoration du 1er janvier qui ne plaisait pas au bourreau. A l'indépendance américaine le 4 juillet 1776, la première partie stipule : We hold these Truths to be self-evident, that all Men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the Pursuit of Happiness. Traduction : Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Problème : Tous les signataires étaient propriétaires d'esclaves noirs et selon eux, ces beaux mots ne concernaient que les blancs. Il faut attendre près de 100 ans en 1865 pour que le 13ème président Abraham Lincoln, après la guerre sanglante dite de sécession avec 600.000 morts, (qui mettait à mal l'indépendance) pour que le Noir soit déclaré libre. Et l'esclavage enfin aboli.
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