Mais qui est ce professeur d’histoire dénommé Conquest ? Pour le savoir, il faut fait un saut en arrière de 10 ans pour lire dans le journal Britannique The Guardian du 27 Janvier 1978 qu’à l’IRD (Information Reseach department) des services secrets britanniques, il travaillait du département chargé de la désinformation sur l’ Union Soviétique, c’est-à-dire que son rôle était de fabriquer de fausses histoires croustillantes pour les politiciens et journalistes occidentaux pour dénigrer l’Union Soviétique. Dans ce même journal, The Guardian va plus loin et révèle qu’il y avait plus de 100 journalistes qui à travers leurs articles faisaient semblant d’avoir été sur le terrain de la prétendue terreur en Russie, mais qui au fond fabriquaient tous leurs articles à partir des fausses informations fournies par le bureau de Conquest. Et parmi ces journaux, The Guardian cite : Le Daily Mirror, The Times, le Financial Times, The Economist, le Daily Mail, The Express, The Guardian lui-même et bien d’autres encore. Tout ce mensonge ne va pas laisser indifférent un homme, c’est un journaliste canadien du nom de Douglas Tottle qui écrira en 1987 un livre intitulé : « Fraud, Famine and Fascism » ou Mensonge, famine et fascisme. Et un sous-titre tout aussi évocateur : « la fable du génocide ukrainien d’Hitler à Harvard ». Dans ce livre, Tottle démonte point par point les mensonges qu’on a servie à la population américaine pour eau bénie. Il montre par exemple que les photos que Hearst avaient publiées à la Une de ses journaux et reprises par les professeurs universitaires étaient en réalité des photos provenant ou de la guerre civile russe de 1917 ou des morts américains de l’épidémie de la fièvre espagnole qui avait fait 20 millions de morts de 1918 à 1920 en Europe et aux USA. Quel est l’écrivain Russe le plus plébiscité en occident ? C’est Alexandre Soljenitsyne, récompensé même par un prix Nobel de la littérature. Mais lorsqu’on sait que le Nobel attribué au camp ennemi comme celui de la Paix au chinois Liu Xiaobo en 2010, pour son livre « L’Archipel du goulag » Soljenitsyne va gagner le prix Nobel de littérature 1970. Il doit remercier l’occident pour ce prix. En 1974, il renonce à la nationalité russe et émigre en Suisse, puis aux USA où dès l’année d’après, c’est-à-dire le 15 Juillet 1975 il doit parler au Congrès Américain, devinez de quoi ?
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