Si je n'arrive pas vers ces personnes en portant une montre chère ou un pantalon acheté chez un couturier italien ou britannique connu, c'est pour éviter d'insulter leur misère. C'est pour redevenir moi-même, non plus en fataliste, mais pour prendre ma revanche, dans ce monde de pauvreté qui a tant bercé avec violence et dureté, mon enfance. Une revanche qui se consomme, jour après jour tout simplement en enseignant aux enfants du primaire et du collège, de ces zones rurales, comment créer la richesse en se servant de ce que la Nature leur offre autour d'eux. Mon désir est sans l'affirmer moi-même, qu'à la fin d'une tournée dans nos installations et nos usines dans le monde rural, qu'un enfant déclare un jour à lui-même : "quelle chance d'être né au village".
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