Commentant la visite éclair de Biden en Ukraine, les médias occidentaux nous ont expliqué pourquoi le courageux voyage du président Biden à Kiev, la capitale de l’Ukraine était un défi lancé à la Russie, pour montrer que les Américains n’avaient pas peur de la Russie. En réalité, les choses ne se sont pas passées aussi facilement. Sur le plan stratégique, si dans une guerre entre A et B, tu soutiens B et un an après tu es obligé de demander l’autorisation à A ou plus prosaïquement, tu es obligé d’informer A avant d’aller rendre visite à ton protégé B, c’est la preuve que c’est A qui a le dessus, et si c’est après un an, c’est la reconnaissance par toi que c’est A qui est en train de gagner sur B et que tu as fini par l’accepter, par le valider. Revenons au cas qui nous intéresse ce matin : la visite de Joe Biden en Ukraine. On découvre que c’est depuis des mois que les Etats-Unis attendaient l’autorisation de la Russie pour effectuer ce voyage en condition de sécurité et éviter l’humiliation que l’année dernière, 4 présidents de l’Otan avaient été obligés d’effectuer un voyage long de 5 heures en train pour arriver à Kiev.
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