Supposons que c’est le communiqué de l’armée annonçant la mort de Idriss Deby qui soit  vrai à 100%. Une vraie armée avec des généraux qui soient passés par des académies militaires basiques du monde entier, aurait appris quelque chose d’élémentaire qu’on enseigne dès la première année dans les écoles militaires : Dans toutes les communications, il faut avant toute chose tenir compte de l’humeur des troupes. En annonçant que le chef des armées est mort au front, tué par quelques miliciens, qui ont fait plus 1000 km dans le désert, jusqu’aux portes de Ndjamena et parvenir à tuer le chef des armées est un communiqué dévastateur pour l’humeur de n’importe quelle armée du monde. Car si l’armée n’a pas pu protéger le chef, cela veut dire que le soldat qui écoute le communiqué ne se sentira pas en sécurité.
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