La réponse à cette énigme tient à une loi en France qui consistait à exonérer d’impôt, les pots de vin et l’argent donné pour corrompre les dirigeants africains. Et pour que le dossier soit pris en considération par la douane française, il fallait donner les noms et prénoms et les positions de tous les dirigeants et fonctionnaires africains à qui l’argent avait été payé. Grâce à cette stratégie, la France dispose d’un fichier de tous les dirigeants africains à qui un jour, un Français a donné le moindre centime de franc ou d’euro. Et ce à l’insu des mêmes africains qui croient par erreur agir en parfaite confidence et discrétion, pour utiliser leur position pour obtenir des avantages non dus. Et c’est le jour où ils vont tenter de parler fort, ou d’émettre juste l’hypothèse du fait que le boulevard Général De Gaulle à Douala serait rebaptisé à Um Nyobe que la première salve d’informations sur l’argent perçu précédemment, arrive pour calmer les ardeurs patriotiques du politicien camerounais. Tout a bien marché pour la France, jusqu’à l’arrivée d’un nouveau venu qui a imposé une autre manière de gagner les marchés et ce, sans la circulation de l’argent, c’est la Chine.
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