« Nous poursuivrons nos efforts pour nous assurer que la Russie paye pour la reconstruction à long terme de l’Ukraine. Dans ce contexte, nous nous félicitons de l’établissement, dans le cadre du Conseil de l’Europe et pour répondre à la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies, d’un registre des dommages causés par l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Dans le prolongement de notre engagement dans le cadre du groupe de travail sur les élites, les mandataires et les oligarques russes, nous continuerons de prendre des mesures permises par nos cadres nationaux pour trouver, limiter, geler, saisir et, le cas échéant, confisquer les avoirs des personnes et entités qui font l’objet de sanctions en lien avec l’agression de la Russie. Nous prenons des mesures pour cartographier l’ensemble des actifs souverains de la Russie immobilisés dans nos juridictions. Nous réaffirmons que, dans le respect de nos systèmes juridiques respectifs, les actifs souverains russes présents dans nos juridictions resteront immobilisés tant que la Russie n’aura pas payé le coût des dommages qu’elle a causés à l’Ukraine. » Ce paragraphe suggère à l’Afrique comment nous devons nous organiser pour demander réparation à l’Europe de tous ses crimes d’esclavage et de colonisation du continent africain. L’Ukraine c’est 40 millions d’habitants. L’esclavage, ce sont 50 millions d’africains morts durant le transport dans les mêmes conditions de transport des animaux et 50 millions d’africains réduits en esclavage dans le nouveau monde. Au total, selon les chiffres officiels de l’Europe, ce sont 100 millions d’Africains qui manquent à l’appel. Dans ce calcul, on ne considère pas tous ceux tués en Namibie, au Cameroun, au Congo, au Gabon, à Madagascar ou en Algérie par la colonisation.
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