Lorsqu’on regarde la liste des réalisations de la Chine en Afrique, on se rend compte qu’elles se résument en très peu de secteurs, comme les infrastructures. Cette approche est erronée, parce que dans beaucoup de pays africains, les politiciens croient en bonne foi que c’est la route qui apporte le développement alors que dans la réalité d’intelligence économique, c’est plutôt l’inverse. C’est le développement qui doit apporter la route et non l’inverse. En d’autres mots, c’est parce que sur un bassin donné, il y a suffisamment d’opérateurs économiques qui peuvent rentabiliser une route qu’on peut aller emprunter de l’argent pour la construire. Les gens croient que c’est du devoir de l’état de construire les routes. L’erreur vient du fait que les intellectuels africains croient que l’Afrique est une Europe en plus chaud. Et par conséquent, s’il y aune autoroute en Suisse, pour savoir le degré de développement du Cameroun, il faudrait qu’il y ait les mêmes autoroutes.
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