Que les pays africains arrêtent de croire en Dieu et à la sorcellerie pour se mettre résolument dans la science. La conquête spatiale n'a plus rien d'exceptionnel. Si l'Iran ou Israel lancent des missiles, pourquoi pas nous aussi ? En Chine, c'est une course entre les régions pour savoir qui lance plus. Au point où le 7 décembre 2019, la fusée chinoise Kuaizhou-1A (KZ-1A) commercialisée par Expace Technology Co. Ltd., une filiale de China Aerospace Science and Industry Corporation a fait 2 lancements de satellites le même jour, un lancement à distance de 6 heures de l'autre. Du jamais vu. Mais qui montre que c'est une vraie course vers non pas seulement la conquête de l'espace, mais surtout, la conquêt du futur. Ce qui compte n'est pas la grandeur d'un projet, mais à combien il a été réalisé et son efficacité. Dans le dictionnaire Universalis, à la voix : "dépenses spatiales américaines", voici ce qu'on peut lire : "En 2006, le Congrès des Etats-Unis d'Amérique a publié le montant annuel des dépenses spatiales civiles et militaires américaines, qui s'établissait à la valeur gigantesque de 62 milliards de dollars ! Si l'on tient compte des budgets spatiaux de la C.I.A., du National Reconnaissance Office et d'autres organisations à vocation de sécurité et de défense, c'est une valeur proche de 44 milliards de dollars qu'il faut retenir pour l'espace militaire américain, soit plus de deux fois celle de l'espace civil. Notons qu'officiellement les dépenses spatiales du Pentagone sont de 22,6 milliards de dollars. Depuis 2000, les États-Unis concentrent, à eux seuls, plus de 90 pour 100 des dépenses spatiales militaires mondiales."
Cet article a été archivé. Obtenir un flash de lecture / Lire a l'aide d'un code flash / je suis abonné