Ils étaient trois, tous du Sénégal et tous publiés par la maison Présence Africaine, officiellement créé par le sénateur sénégalais Alioune Diop, mais qui appartient essentiellement aux écrivains français et  dont jusqu’au logo a été créé par l’écrivain français Michel Leiris, né le 20 avril 1901 à Paris 16e et mort le 30 septembre 1990 à 89 ans. Les Soviétiques les invitent à éviter la division que s’apprête à faire la France du grand espace d’Afrique Equatoriale Française à des minuscules états, non viables économiquement et politiquement. Senghor est intéressé à la Négritude et rien d’autre. Alioune Diop parle de Socialisme Africain Cheik Anta Diop parle d’Egyptologie et rien d’autre. Aucun des trois ne veut l’indépendance. Et pourtant, c’est bien parce que 2 ans avant, à l’Université la Sorbonne de Paris, ils ont organisé une conférence sur l’indépendance des pays africains que les Soviétiques les ont invité à cette rencontre des écrivains. Mais une fois en Uzbekistan, ils sont fiers de rester des colonies françaises avec un peu d’autonomie. Les Soviétiques sont dépassés.