Samedi 17 juin 2023 est une journée qui entrera dans l’histoire comme le jour où une délégation de 4 chefs d’Etats Africains est allée démontrer aux yeux du monde qu’en Afrique, on n’a pas de chefs d’Etats, mais de simples commis des administrations coloniales respectives, appelées Pays.
Ce jour-là, en monde-vision, lors de la rencontre avec M. Poutine (chef d’état de la fédération de Russie) à Saint-Pétersbourg, 4 chefs d’Etats africains ont démontré aux yeux du monde que très probablement, l’Afrique a un record qu’il faudra du temps pour que quelqu’un nous l’enlève, celui de disposer des chefs d’Etats les plus nuls de la planète. Nuls en Histoire, Nuls en Géostratégie !
La délégation était composée du chef d’Etat sudafricain, M. Ramaphosa, et trois autres présidents : Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l’Union africaine ; sans oublier les représentants des chefs d’Etats de l’Egypte, du Congo, et de l’Ouganda.
Le lendemain de la rencontre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait un communiqué dans lequel il dit que le plan africain de paix était « très difficile à mettre en œuvre ». Ce qui signifie en langage non diplomatique que ce plan était une vraie nullité.
A les entendre parler les uns après les autres, on avait envie de leur demander ce qu’ils faisaient là et surtout pourquoi avoir accepté d’aller se fourrer un doigt dans l’œil en demandant à Poutine des inepties qui n’avaient pas raison d’être.
« La guerre ne peut pas durer toujours […]. Nous souhaitons que cette guerre prenne fin », affirme le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui conduit la délégation des médiateurs africains, dans la présentation de leur soi-disant plan de paix sur 10 points, comme par exemple, la « désescalade des deux côtés », la « reconnaissance de la souveraineté » des pays telle que reconnue par l’ONU.
Cela fait un certain effet de voir une délégation des dirigeants de 7 pays africains aller en Russie rappeler les résolutions des Nations Unies et expliquer à Poutine l’harmonie dans laquelle vivent les 193 pays membres des Nations Unies, uniquement en respectant ses normes.
Ce que nos Commis d’administrations coloniales ne savant pas est que leurs maîtres occidentaux qui les ont contraints d’aller se faire humilier en Russie, sont les premiers à violer cette même charte des Nations Unies notamment en Afrique.
Je vais prendre juste 3 résolutions successives des Nations Unies à propos de l’indépendance des pays africains : la 216, la 217 et la 218 du mois de novembre 1965.
De quoi s’agit-il ?
Deux pays européens, le Royaume Uni et le Portugal s’accrochent et ne veulent pas lâcher prise pour concéder l’indépendance aux derniers pays africains.
Le Royaume Uni va même plus loin dans la perversion politique en simulant l’indépendance de sa colonie de la Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe), en proclamant une indépendance fictive, mais uniquement pour les blancs, c’est-à-dire en faisant de la Rhodésie un pays africain pour seuls Blancs et les Noirs qui y sont depuis des millénaires deviennent des étrangers chez eux.
Le conseil de sécurité des Nations Unies pour ce mois de novembre 1965 est composé de 5 membres permanents et de 6 membres non permanents : Bolivie, Côte d'Ivoire, Jordanie, Malaisie, Pays-Bas, et Uruguay.
RESOLUTION n° 216
Adoptée le 12 novembre 1965 (au lendemain de la déclaration unilatérale d'indépendance de la Rhodésie du Sud de l'Empire britannique, mais indépendance pour seuls Blancs)
Le Conseil de sécurité des Nations unies, dans sa 1258ème séance adopte la Résolution 216 qui stipule que, le Conseil de Sécurité a :
Condamné la déclaration unilatérale d'indépendance proclamée par une minorité raciste en Rhodésie du Sud.
Demandé à tous les États de refuser le régime minoritaire raciste illégal en reconnaissance de la Rhodésie du Sud et de s'abstenir de rendre toute assistance envers elle.
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