Mille sommets Chine-Afrique, Russie-Afrique Etats-Unis Afrique, France-Afrique, Italie-Afrique, Turquie-Afrique ne sauveront un continent qui n’a pas appris comment fonctionne le mécanisme de possession des moyens de production de la richesse dans le système capitaliste en vigueur. On ne vient pas à bout des problèmes de pauvreté sans inciter les populations à se bouger, à se mettre au travail et non en les poussant vers la fainéantise à passer des journées entières à prier ou à changer les louanges d’un seigneur qui serait capable de tout leur offrir et rien en échange. On ne résout pas les problèmes de pauvreté et d’équilibre budgétaire d’une Nation, sans supprimer les fériés trop nombreux, les week-ends chômés et surtout sans montrer l’exemple de la sobriété dans les dépenses publiques.  Sans cela, il sera toujours illusoire, vain et utopique, de croire qu’il existe un messie quelque part capable d’investir dans nos terres sans garantie de rentrer dans ses fonds, ou un sauveur qui peut nous prêter de l’argent qu’on ne se préoccuperait pas de rembourser et à temps. Stendhal a écrit : "Un fils est un créancier donné par la nature." J'ajoute, un peuple est par définition pour les gouvernants, un créancier donné par la nature. Et ce créancier, le peuple exigera des gouvernants toujours plus de créances pour solder une dette infinie, continuellement alimentée par la croissance démographique. Quand le président du Congo n'arrive pas à réaliser l'équilibre budgétaire d'un peuple de deux millions d'habitants, qu'en sera-t-il dans 10, 20 ou 40 ans, quand ce peuple sera passé à 5, puis 20 millions d'habitants ? Sans une nouvelle classe d’intellectuels africains plus cultivés et surtout intelligents, l’Afrique continuera sans relâche à travailler à sa recolonisation par l’Europe, par l’Occident.
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