Il y a des africains qui savent qu'en présence des carnivores et des carnassiers, les herbivores comme les africains ne s'en sortent jamais sans l'aide d'autres carnivores. Les russes n'acceptent pas d'aller mourir pour les syriens, attendez-vous à une nouvelle Somalie, 'ou une nouvelle Libye, tous des pays qui ont cru par erreur qu'on pouvait s' en sortir tout seuls face aux carnassiers de l'occident sans l'aide de la Russie ou de la Chine. J'espère que notre jeune premier ministre du Sénégal Sonko est en train de prendre notre des leçons de l'actualité en ce début de décembre 2024, pour finalement comprendre cette sacro-sainte vérité de mettre comme principal objectif de son gouvernement, la liberté du Sénégal et non le retour des pays de l'AES dans l'enclos colonial de la Cedeao, comme il l'avait annoncé lors de son premier déplacement à l'étranger, comme premier ministre, à Bamako. J'espère que notre jeune Sonko a compris que la liberté du Sénégal ne s'obtiendra pas sans tenir compte de la durée du très long match en 5 sets, à étaler forcément sur plusieurs générations en se rappelant à chaque seconde du match, que le pays aura lui aussi besoin, comme les pays de l'AES du soutient militaire et financier d'autres carnivores (Chine-Russie) pour espérer que le Sénégal ne soit pas désintégrer en 5 nouveaux petits pays. Il existe des africains qui ont compris que dans ce jeu à Somme zéro qui nous est imposé, leur puissance ne dépend que de notre pauvreté et que toute tentative pour nous de sortir de cette pauvreté sera combattue par eux, pour éviter leur déclin, 'leur déchéance. Le problème n'est pas celui de se demander si nos populations sont prêtes à ce défi avec la quasi totalité de nos intellectuels prêts à nous vendre, prêts à trahir le désir d'émancipation du continent africain, pour un morceau de pain chargé, mais si nous-mêmes on a compris le jeu, si on a pris à quel jeu on nous a invités à jouer.
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