Comme le soutient Darioush Bayandor, à la page 86 de son livre "Iran and the CIA", publié à New York, en 2010, « L’opération Ajax qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 août 1953 était approuvé par le Premier ministre britannique Winston Churchill le 1er juillet 1953, et par le président des États-Unis Dwight D. Eisenhower le 11 juillet 1953. Cette opération s'est appuyée sur de nombreux traitres iraniens, souvent collaborateurs du Premier Ministre iranien Mohammad Mossadegh, mais aussi des membres du clergé iranien, et surtout, la majorité des membres du Parlement iranien et le Chah, qui soutinrent tous l'armée iranienne qui intervient pour sauver l'Iran d'un dictateur, Mohammad Mossadegh ». Quelques années après, c'est le même Chah, ami des Américains qui sera à son tour renversé par l'Ayatollah Khomeiny soutenu par les Américains, parti de Paris, mais qui va faire l'impensable : se dresser contre l'ami américain qui veut le pétrole iranien gratuitement, avec cette nouvelle évolution de l'ancienne diplomatie de la canonnière. CONCLUSION PARTIELLE Le tout n’est pas de nationaliser les entreprises de pétrole en Afrique, mais il faut aussi tenir compte de l’évolution de la Diplomatie de la Canonnière qui va consister à infiltrer l’entourage du président, pour le tuer, l’assassiner, l’éliminer et les médias occidentaux qui émettent en Modulation de Fréquence (FM) dans les pays africains, n’auront aucun mal, de construire une narration dans laquelle on nous expliquera comment celui qui vient de tuer le révolutionnaire, met fin à un virage dictatorial qui se profilait. Et le peuple n’y verra que du feu. A suivre… avec les stratégies de contournement adoptées par les dirigeants saoudiens pour arracher Aramco aux Américains.
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