Partie 1/5 Antonio Gramsci, né le 22 janvier 1891 et mort le 27 avril 1937 dans la prison de Mussolini à Rome, était un philosophe, écrivain et théoricien politique italien. Membre fondateur du Parti communiste italien, il a été emprisonné pendant 11 ans jusqu’à sa mort en 1937 par Mussolini.  Etudiant en faculté de Lettres à l’université de Turin en Italie, c’est de lui que j’ai appris à ne pas me contenter de ma faculté universitaire de base. En effet, en plus de sa faculté, il allait suivre les cours en faculté d’économie, en faculté de droit et en faculté de philosophie. Dans son livre intitulé : « Pourquoi je hais l'indifférence », il écrit : « Je hais les indifférents. Pour moi, vivre veut dire prendre parti. Qui vit vraiment ne peut ne pas être citoyen et parti prenant. L'indifférence est apathie, elle est parasitisme, elle est lâcheté, elle n'est pas vie. C'est pourquoi je hais les indifférents ».  Antonio Gramsci Le système éducatif colonial a formé les africains à prendre position oui, mais de façon erronée. L’intellectuel africain prend position par convenance personnelle, souvent clanique, etchinique, tribal et non pour des raisons idéologiques, encore moins d’idéal social, économique ou politique.  Je prends rarement position sur les questions regardant les dirigeants africains, parce que le pseudo système politique en cours a créé un cirque dans lequel, tout débat d’idées est proscrit, puisque la moins phrase dite est immédiatement utilisée par un camp ou par l’autre pour valider des adhésions claniques de base à des factions que je réfute dès le début.  Je ne crois  pas à la démocratie du suffrage universel, celui-là qu’on montre aux africains comme étant la baguette magique capable de résoudre tous les problèmes du continent.  Voilà pourquoi cette leçon a plutôt une utilité pédagogique pour permettre aux plus jeunes de comprendre, preuve à l’appui que très souvent, les apparences peuvent être trompeuses. Et qu’avant de porter le moindre jugement sur n’importe quel politicien en Afrique, il faut avant toute chose se poser la question, la seule qui selon moins mérite d’être posée : qui tire les ficelles dans l’ombre ?  Nous verrons de cette leçon qu’une fois qu’on a établi qui est le vrai patron, on comprend qu’en Afrique, tout ce qu’on appelle Opposition ou Gouvernement n’est que l'autre face d’une même médaille, avec qui rien ne peut changer, sinon des apparences, puisque le vrai patron de l’ombre, lui ne change jamais, c'est la France, c'est le Royaume Uni. Je commence cette leçon par une question des plus anodines : Où est passé l’argent du pétrole tchadien ?  Réponse : il a été capté par la France, pour financer une des armées les plus incompétentes et indisciplinées d’Afrique, mais que la France flatte en lui faisant croire qu’elle serait la meilleure. 
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