L'africain voit le monde capitaliste sans le comprendre comme un enfant de 5 ans qui croit qu'un véhicule est un grand jouet pour s'amuser. Il y participe ainsi, très souvent sans s'en rendre compte à militer contre nos propres intérêts collectifs nationaux. Le jour où j'ai assisté pour la première fois il y a 27 ans, à une réunion des constructeurs de machines de la région du Piémont en Italie, pour préparer l'exposition à la plus grande foire du monde à l'époque des machines d'emballage à Dusseldorf en Allemagne en 1997 appelée Interpack, je me suis sincèrement demandé si mon pays le Cameroun possédait les industriels, les vrais. Ma réponse était non ! La chambre de commerce et d'industrie de la ville de Turin qui finançait une partie de notre participation à cette exposition nous faisait comprendre l'industrie se caractérise par la compétition entre pays, la guerre économique entre régions d'Europe et du monde. On nous expliquait que si la région du Piémont acceptait de financer une autre partie de notre participation à cette cérémonie réunissant les producteurs du monde entier, c'était surtout pour battre nos concurrents à cette compétition, c'est-à-dire importer vers l'Italie, importer au Piémont, le travail de masse, la richesse.
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