Au Royaume-Uni, la situation est encore plus catastrophique. On ne parle pas de la longévité d’Élisabeth II qui est reine de 16 pays indépendants depuis 1952. En 1942 à seulement 16 ans, elle est déjà nommée chef de l’armée et passe en revue les troupes. Classée par le magazine FORBES 214ème fortune mondiale pour le seul mérite d’être née, elle coûte aux Britanniques la somme de 43 millions de dollars par an. Et si Kadhafi devait devenir le roi de la Libye ? Que se serait-il passé si Kadhafi avait instauré un émirat avec sa famille, comme le Qatar qui participe aux bombardements ? Qu’aurait-on dit si pour le mariage d’un des fils de Kadhafi on avait décrété une journée fériée, immobilisé toute la nation ? Exactement comme cela s’est passé à Londres pour le mariage du prince William et de Kate le 29 avril 2011 ? La télévision France24 a calculé le coût de cette journée fériée à 6 milliards d’euros au patronat britannique. Cette folie démocratique qu’on veut exporter en Libye a coûté à la mairie de Londres 22 millions d’euros pour la seule sécurité des jeunes mariés. Pendant ce temps, les frais de scolarité par an dans les universités publiques britanniques ont été multipliés par 3 (passant de 3 900 à 10 700 euros). Le Canada qui reste une colonie doit payer 50 millions de dollars canadiens par an pour soutenir la famille royale britannique ; pendant ce temps selon Statistique Canada, les frais d’inscription dans les universités canadiennes ont augmenté entre 1996 et 2002 par exemple dans la province de l’Ontario de 141% pour la faculté de droit, de 241% pour la médecine et de 315% en dentisterie. Et on peut bien se demander comment ils peuvent prétendre concurrencer la Chine sur les spécialités intellectuelles en pénalisant ainsi l’acquisition de ces connaissances pointues par leur jeunesse. La reine est plus importante.
Cet article a été archivé. Obtenir un flash de lecture / Lire a l'aide d'un code flash / je suis abonné