L’exemple du Liban est le plus parlant, pour expliquer que lorsque l’argent envoyé par la Diaspora est très important, il devient prédominant par rapport aux ressources locales. Et comme cet argent est généralement dépensé pour acheter les biens non échangeables, comme l’achat d’une maison, paiement d’un loyer ou d’une voiture, cet argent ne profite pas au secteur productif qui se trouve en revanche concurrencé par les nouveaux arrivants qui vont détourner les forces du travail, mais aussi les dépenses de consommations des secteurs productions du pays, vers une spéculation financière qui va augmenter avec le temps, puisqu’au montant d’argent entré dans le pays, ne correspond pas une quantité égale en bien échangeables, produits localement.
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