Il risque donc fort d'arriver un jour où, prenant ses alliés européens par traîtrise, Washington annonce une rencontre surprise, par exemple de Blinken et Lavrov, où les grandes lignes d'un règlement de paix OTAN-Russie auront été trouvées. Ce serait bien dans la manière américaine. On pourrait alors apprendre, par exemple, qu'en échange d'un démembrement partiel de l'Ukraine et de la reconnaissance américaine de l'annexion par la Russie de la Crimée, du Donbass et d'autres régions de l'Ukraine, les États-Unis se voient offrir un accès privilégié au marché et aux matières premières russes.
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