Règle n° 5 : Comme il n'existe pas de contrat gagnant-gagnant dans l'exploitation du bois de nos forêts, il n'existe aucun contrat minier Gagnant-Gagnant, si c'est pas l'Etat lui-même qui en est le principal protagoniste de l'exploitation et donc de transformation. Et si après 60 ans, les intellectuels ne l'ont toujours pas compris, puisque les exploitations minières sur tout le continent n'ont permis de sauver aucun pays, même pas l'Afrique du Sud, c'est qu'ils sont à plaindre. La vérité est que si l'exploitation n'est pas faite par l'état lui-même, c'est toujours une opération à perte pour le pays. De nombreux exemples sont là pour nous le prouver, de l'exploitation des mines d'or du Mali par les canadiens, aux mines du coltan en République Démocratique du Congo par les américains, en passant par les mines d'uranium au Niger par la France, si ce n'est pas l'état lui-même qui est aux manettes comme les mines de platine au Zimbabwe, il n'y a aucun intérêt pour les africains d'exploiter la moindre mine, exactement comme l'exploitation des bois dans nos forêts. L'exploitation du platine n'a commencé à devenir rentable pour le Zimbabwe que le jour où la Chine lui a prêté 8 milliards de dollars pour ouvrir la première usine de raffinage et de traitement de platine sur le sol africain. Ce qui a obligé la bourse de Londres de se contenter désormais des cotation du platine venant du Zimbabwe.
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