Les gouvernements africains sont des exemples de ce qu’il ne faut pas faire. Comment un pays comme le Cameroun peut-il se permettre le luxe d’utiliser les meilleures terres fertiles pour cultiver l’hévéa, le coton, le poivre, le café, le cacao, pour ensuite demander chaque année l’aide alimentaire au PAM (Programme Alimentaire Mondial) de la Fao. Cela n’a vraiment aucun sens. Comme on vient de le voir, depuis l’empire romain, tous les gouvernements savent que pour rester stable aux affaires, il faut offrir la nourrir au peuple. Et c’est cette nourriture que nous choisissons de ne pas cultiver pour mettre l’essentiel de nos efforts culturaux dans des plantes coloniales comme l’hévéa, le café, le coté et le cacao. On s’est trompé complètement de priorité pour concentrer nos efforts sur des plantes nos essentielles pour la survie de nos populations. Quel est l’intérêt pour la Côte d’Ivoire de se bomber le torse et crier fort qu’on est le premier producteur mondiale de cacao, s’il faut dans le paragraphe suivant supplier la communauté internationale pour trouver de quoi nourrir la population, comme le riz, le maïs et le blé.
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