Notre histoire démarre avec ce que l’on appelle le hasard des hasards et commence en 1998. Dans le Pavillon d’oncologie (cancer) de l’hôpital infantile de Rome se retrouvent à occuper tous les lits, des enfants provenant d'un seul et même village : Cesano ; une zone péri-urbaine au nord de Rome. Alors, le doute interpelle les parents, la leucémie étant une maladie très rare, il parait donc très curieux que plusieurs enfants issus du même endroit soient atteints de cette maladie au même moment. Si c’était en Afrique, on aurait certainement crié à la sorcellerie. Mais deux ans de recherche et de détermination des parents des enfants malades et de ceux déjà décédés vont finir par payer. Ils comprennent que la seule chose qu’ils ont en commun ce sont les antennes de Radio Vatican. Or ces antennes sont là depuis 1950, sans que personne ne se soit jamais plaint. Le problème est qu’avait personne ne savait que les antennes de radio, télévision et téléphonie mobile pouvaient créer le cancer surtout aux enfants de moins de 14 ans. Avant les parents supportaient des étranges phénomènes comme le rosaire récité qu'ils retrouvent sur n’importe quel canal de télévision qu’ils choisissent et même en soulevant les interphones à l'entrée des maisons. Maintenant, ils ne vont plus rien tolérer. Ils mènent eux-mêmes leurs enquêtes et découvrent ainsi que le Vatican ne respecte pas les limitationss légales sur les émissions radio. Ils ont décidé de tricher pour que le signal de leur radio soit toujours plus fort que celui des autres radios. La première plainte est déposée en 1999 au tribunal de Rome pour le non respect de la loi sur les limitations des ondes nocives radiophoniques. Suivie un an plus tard, en juillet 2000 par une autre plainte contre le Vatican pour les morts de Cesano. Le Vatican demande et obtient de la cour d’appel de Rome la suspension de l’enquête, au motif que les pactes de Latence entre Mussolini et le pape de 1929, interdisent à l’Italie de juger le Vatican. Les parents des enfants morts portent l’affaire à la Cour de cassation d’Italie qui rend son verdict en 2003 disant que l’Italie a le droit de juger tout État portant atteinte aux citoyens italiens.
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