Beaucoup d'auteurs africains se contentent d'écrire et oublient que se faire publier est encore plus important qu'écrire. Et très souvent c'est de la déception de ne pas trouver d'éditeur et finissent très souvent dans de l'arnaque pure. Avant de vous faire plumer dans la publication de votre prochain livre, posez-vous les bonnes questions : votre éditeur vous demande-t-il de l'argent ou bien vous offre-t-il une avance sur votre prochain livre ? Lorsque l'éditeur italien Mondadori a décidé de publier mon livre auto-biographique "In fuga dalle tenebre" (en fuyant les ténèbres), à la signature du contrat, il m'a donné XX.000 € comme avance sur mes droits d'auteur des futures ventes de mon livre. C'est ça un vrai éditeur. S'il sait que votre livre lui apportera de l'argent et du prestige, il va miser sur vous et faire votre publicité même à la télévision pour reprendre sa mise. Mais tous les autres qui acceptent de vous publier même sans lire votre manuscrit ne vont jamais vous payer, au contraire c'est vous qui leur permettez de vivre, puisqu'ils prétendent que vous achetiez votre propre livre. Selon l'Union Européenne, un éditeur ne doit pas vous demander de payer pour publier votre livre. Si quelqu'un le fait, il devient un "service à l'édition" et non plus un éditeur. Les africains sont les seuls qui acceptent de se faire inviter sur les plateaux de radio et de télévision en Occident sans se faire payer. Je suis par exemple ce qu'on appelle : un "contributeur" à la Radio et Télévision publique Suisse Italienne (RSI). Chaque fois que je suis sollicité pour donner en direct ou en différé, mon avis sur un sujet de politique internationale, le lendemain, un virement en Francs Suisses est automatiquement effectué vers mon compte en Suisse; parce que c'est ce qui se passe dans la profession.
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