Quand un intellectuel africain est content de dire qu'un autre intellectiel africain, salarié fonctionnaire de la France a été payé durant toute sa vie, par cette dernière pour lui revéler que les egyptiens étaient des noirs, c'est la preuve qu'il n'a pas utilisé son cerveau pour se demander la plus élémentaire des questions : la France gagnait quoi en l'embauchant pour faire ces recherches ?  Et quand à la fin, l'institution pour laquelle il a travaillé est rebaptisée non pas au nom de son directeur, mais au nom de ce salarié par l'employeur, la France, c'est pour le remercier de quoi ? Ne pas se poser ce genre de question, c'est refuser de penser et donc, refuser de vivre. Depuis quand le bourreau et sa victime partagent le même héros ?
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