54 200 bateaux ont acheminé 13 000 000 de captifs africains, dont 11 328 000 sont arrivés à destination.  Cela fait un solde de 1 672 000 captifs africains morts durant la traversée de l’Océan Atlantique qui durait une année entière. Soit 14,76% des pertes sur les arrivées.  Alors qu’on sait qu’en moyenne, le taux de perte en vie humaine pour les soldats européens chargés d’escorter ce genre de cargaisons estampillées « CHEPTEL », c’est-à-dire, comme du bétail, était de 5%. Beaucoup se jetaient à la mer pour ne pas vivre en esclave. Mais la principale raison pour laquelle ces africains sont morts était liée à la nourriture, à l’alimentation durant ces 12 mois de mer. En effet, l’alimentation des captifs était essentiellement faite du riz et des légumineux comme le haricot. Et puis c’est tout. Et ce, Malgré une ordonnance de Louis XIV de mars 1685, appelée « Code noir » qui obligeait les esclavagistes à fournir à l'esclave noir, sauf s’il a plus de dix ans, de la farine de manioc, du poisson et du bœuf salé (à raison de deux livres par semaine). 
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