Faire venir des vaches européennes n'est pas en soi une mauvaise chose, puisque c'est ce que la Pougala Academy fait aussi.   Le véritable problème est que fait-on après pour atteindre la production de 60 à 80 litres de lait quotidien des vaches originales américaines, importées en Europe il y a 70 ans et aujourd'hui re-importées en Afrique ? Au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Cameroun, avec ces vaches importées de France, les éléveurs affiliés à ce projet gouvernemental produisent aujourd'hui autour de 6-10 litres de lait par jour, c'est-à-dire très loin en déça des quantités attendues.  Quand on analyse les échecs de cette initiative, de choix politique erroné dans 3 pays africains, on peut les résumer en 3 principales erreurs fatales, que nous, à l'Institut d'Etudes Géostratégiques (ieg),  avons bien sûr tenté de corriger depuis 2 ans en mettant ensemble des vétérinaires camerounais chevronés dans l'insémination et le suivi des vaches et des partenaires techniques de la filière bovine en France, en Suisse et en Italie. 
Cet article a été archivé. Obtenir un flash de lecture / Lire a l'aide d'un code flash / je suis abonné