La machination consiste à mettre la notion de "transfert de technologie" dans toutes les sauces afin de faire croire aux entreprises africaines que leur salut viendrait uniquement de la bienfaisance d'un "Blanc" particulièrement bon qui leur indiquerait la route pour qu'eux aussi puissent voir le soleil de la modernité industrielle.  Une fois les défenses des victimes abaissées, on passe à la deuxième étape qui consiste à faire de l'Afrique le dépotoir de l'obsolescence européenne, le vide-ordures de la désuétude occidentale.  De l'industrie à l'armée, en passant par l'habillement et l'automobile, tout est fait pour inonder l'Afrique des produits, des machines, des armes qui vont contribuer à garantir que le continent ne sera jamais un danger, un concurrent ou une menace pour l'Europe.  Lorsqu'une entreprise Espagnole décide de se séparer d'une machine, c'est le plus souvent parce qu'elle représente un gouffre financier dans la consommation électrique ou le coût trop élevé de son entretien et dans tous les cas, elle limite la compétitivité de l'entreprise par rapport à ses concurrents. La céder à une entreprise marocaine, c'est condamner cette dernière à s'endetter énormément pour un moyen de production qui depuis le jour de son achat ne peut pas tenir le pas de la concurrence. C'est un achat nuisible pour le portefeuille de l'entreprise marocaine et une affaire inespérée pour la vendeuse parce qu'elle réussit à obtenir de l'argent pour une machine sortie depuis longtemps de son tableau d'amortissement. 
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