Non, il n’y a pas un standard de beauté européenne, mais il y a un standard de beauté dicté par l’argent, dicté par les intérêts financiers. Et leurs industriels sont les premiers qui s’y sont penchés avec un certain succès. Les cheveux longs ne sont pas qu’une affaire génétique, mais bien plus. Il suffit d’imaginer quelle catastrophe financière pour des millions de travailleurs si la femme européenne allait faire comme l’homme : se raser le crane. Si ça devait arriver, combien d’entreprises fermeraient par manque d’activités ? Ici à la rencontre internationale de la cosmétique de Shanghai, il y a une phrase que tous les opérateurs connaissent et murmurent en joie : « Lady is our ATM », la femme est notre distributeur automatique de billets de banques. De sa tête à ses pieds, il faut tout lui fournir. La femme est la meilleure caisse des industriels, mais ceux de la cosmétique raflent la plus grande mise. Pour la comparaison, un homme se lève le matin, oublie même de se laver la face, les dents et se rend au travail sans se gêner de son éventuelle puanteur sur les autres. La femme avant de sortir de la maison, doit prendre tout son temps pour effectuer certains rituels imposés par les professionnels de la très lucrative industrie cosmétique. Et ça marche plutôt très bien. Ce n’est pas un hasard si la plus riche d’un pays comme la France est l’héritière de l’industrie cosmétique L’Oréal.
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