« Le 11 janvier 2013, François Hollande lance l'opération Serval au Mali dans la précipitation, sans vision politique et adossé à quelques alliances improbables avec les pouvoirs tchadien et mauritanien, ces restes de la Françafrique. Le président français s'est muré dans une posture guerrière, aussi désireux de «détruire» les terroristes qu'«intraitable» sur la date des élections à Bamako. Une intervention dont l'amateurisme n'est pas sans rappeler celui du dossier syrien. En effet, derrière l'apparente réussite de l'opération, la diplomatie française n'a, en réalité, apporté aucune solution aux maux qui gangrènent le Mali et ses voisins, le Niger et la Mauritanie, depuis plusieurs années : démocraties d'opérette, islamisation forcenée, corruption galopante, trafics de drogue, luttes ethniques...
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