C'est ce qu'on appelle : se tirer une balle, non dans les pieds, mais directement à la tête. En ce moment, les industries automobiles européennes sont en train de fermer des lignes entières de production les unes après les autres, à cause des pièces que la Chine a décidé de bloquer, tant que les Pays-Bas insistent à vouloir nationaliser une entreprise chinoise de semi-conducteurs : Nexperia Cette histoire commence comme dans la guerre en Ukraine, de façon anodine par le désir de Washington d'humilier Pékin. Sauf que la Chine, n'est pas la Russie. Elle a tellement mis en place une dépendance stratégique des industries européennes à la Chine, qu'il est littéralement impossible de s'attaquer à elle sans raison ce voir en retour une foudroyante réplique. C'est en tout ce qui est arrivé aux Pays-Bas, qui a reçu la pression de Donald Trump pour nationaliser une entreprise chinoise de semi-conducteurs qui livrait pratiquement toutes les industries autorisées européennes. La Haye à obtempéré et a invoqué une fantomatique loi de 1952, jamais appliquée, pour nationaliser l'entreprise chinoise.
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