La Russie, un pays avec le PIB supposé être égal à celui de l'Espagne vient de battre l'union Européenne sur le plan militaire au point de contraindre le président des États-Unis à présenter au Proxy, la nouvelle carte géographique de son pays. Cela s'appelle : la capitulation comme condition sine quanon pour mettre fin à un conflit. Pour faire plus simple, Macron et les autres faiblards de l'Europe sont en ce moment en train d'écouter religieusement la messe de Monseigneur Trump, leur expliquant dans sa liturgie que dans une guerre, pour savoir qui est le gagnant et qui est le perdant, c'est simple : Celui perd les territoires est le perdant et celui qui gagne les territoires est le gagnant. On peut la camoufler comme on veut avec l'enfumage des garanties de sécurité, mais la vérité douloureuse est celle de la perte des territoires. Si la Russie t'a battue aujourd'hui avec l'aide de l'Otan, ça veut dire que l'Otan est plus faible que la Russie. Qu'est ce qui va changer, d'avoir la garantie de sécurité par un faible, l'Otan, face au plus fort, la Russie ? Mais dans l'ensemble, c'est pathétique de voir ces dirigeants européens à la Maison Blanche arrivés aux États-Unis dans les bagages de Zelensky. Quand le plus fort, la Russie a déjà parlé en Alaska vendredi dernier, qu'esperaient obtenir ces pays européens différent de ce que Trump a obtenu vendredi ? Qu'eux mêmes comparent la façon dont Trump a accueilli Poutine vendredi à la façon dont eux-mêmes sont arrivés en catimini à la Maison Blanche, d'abord confinés dans une minuscule salle à côté, en attendant que Trump présente la carte de l'Ukraine dessinée par Poutine à Zelensky. Moi, j'aurais eu honte de me faire humilier de la sorte. Ensuite Trump a fait le choix de faire parler Rute de l'Otan et Van der Leyen de la Commission Européenne, avant les chefs d'états européens, ajoutant ainsi le mépris à l'humiliation. Rute est celui qui a appelé Trump Papa, il y a moins de deux mois lors du sommet de l'Otan à la Haye en fin juin dernier. Mais avant, il avait envoyé un message à Trump de grande vassalité.