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2188- LES EUROPEENS SONT ALLES ETUDIER EN EGYPTE, ET ALORS ? BABYLONE : L’Egypte Antique, le vrai du faux (Pour en finir avec les Fake News colportées par les Noirs frustrés qui ont honte de leurs ancêtres Bantous et Zulu)
La défaillance la plus fatale de Cheikh Anta Diop et de ses disciples est qu’il ne savait pas lire les hiéroglyphes. Et par conséquent, étant dans l’impossibilité d’aller en profondeurs des écrits égyptiens, il était obligé de nous inviter à partager ses constats et considérations émotionnelles, sentimentales sur l’Egypte antique.
Par exemple, il pose un postulat erroné : l’unité linguistique = l’unicité ethnique, entre Egyptiens antiques et Sénégalais.
C’est une déduction qui n’a rien de logique, de mathématique, puisqu’il n’existe dans les faits, aucun lien entre l’unicité linguistique et l’unité ethnique.
Les romains ont colonisé et donc, contraint la moitié de l’Europe à parler leur langue, le latin. Est-ce qu’on peut donc dire que tous les anglo-saxons, les slaves, les normands qui parlaient latin étaient une ethnie commune avec les Romains ? Pas du tout.
Les populations de Madagascar ont une proximité linguistique avec les populations d’Indonésie. Est-ce pour cela qu’il faudrait conclure qu’il s’agit d’une seule et unique ethnie ? Non !
La logique aurait voulu que Cheikh Anta Diop revendique une unicité ethnique non pas avec l’Egypte, mais avec l’Ethiopie, parce que contrairement à l’Egypte qui a vu sur son sol la succession des populations en provenance des pays voisins, l’Ethiopie est un pays noir, même dans son appellation et qui a conservé une plus grande pureté raciale au cours des millénaires.
Diodore de Sicile est un historien grec du 1er siècle avant notre ère, contemporain de Jules César et d'Auguste. Il est l'auteur de l'histoire universelle intitulée : "la Bibliothèque historique" où il parle de l'Ethiopie dans le Livre III, partie 2 et partie 3 en ces termes :
« On soutient que les Éthiopiens sont les premiers de tous les hommes, et que les preuves en sont évidentes. D'abord, tout le monde étant à peu près d'accord qu'ils ne sont pas venus de l'étranger, et qu'ils sont nés dans le pays même, on peut, à juste titre, les appeler Autochtones ; ensuite il paraît manifeste pour tous que les hommes qui habitent le Midi sont probablement sortis les premiers du sein de la terre. Car la chaleur du soleil séchant la terre humide et la rendant propre à la génération des animaux, il est vraisemblable que la région la plus voisine du soleil a été la première peuplée d'êtres vivants. On prétend aussi que les Éthiopiens ont les premiers enseignés aux hommes à vénérer les dieux, à leur offrir des sacrifices, à faire des pompes, des solennités sacrées et d'autres cérémonies, par lesquelles les hommes pratiquent le culte divin. Aussi sont-ils partout célèbres pour leur piété ; et leurs sacrifices paraissent être les plus agréables à la divinité. À l'appui de cela nous avons le témoignage du poète presque le plus ancien et le plus admiré des Grecs, qui nous représente, dans son Iliade, Jupiter et les autres immortels se rendant en Éthiopie pour recevoir les offrandes et les festins que les Éthiopiens leur offrent tous les ans : « Jupiter a traversé hier l'Océan pour se rendre chez les braves Éthiopiens qui lui prépaient un festin. Tous les dieux le suivaient ». On remarque que les Éthiopiens ont recueilli, de la part des dieux, la récompense de leur piété, en n'ayant jamais essuyé le joug d'aucun despote étranger. En effet, de tout temps ils ont conservé leur liberté ; et, grâce à leur union, ils n'ont jamais été soumis par les souverains qui ont marché contre eux, et dont aucun n'a réussi dans son entreprise. »
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, III, 2.
« Ils disent, en outre, que la plupart des coutumes égyptiennes sont d'origine éthiopienne, en tant que les colonies conservent les traditions de la métropole ; que le respect pour les rois, considérés comme des dieux, le rite des funérailles et beaucoup d'autres usages, sont des institutions éthiopiennes ; enfin, que les types de la sculpture et les caractères de l'écriture sont également empruntés aux Éthiopiens. Les Égyptiens ont en effet deux sortes d'écritures particulières, l'une, appelée vulgaire, qui est apprise par tout le monde ; l'autre, appelée sacrée, connue des prêtres seuls, et qui leur est enseignée de père en fils, parmi les choses secrètes. Or, les Éthiopiens font indifféremment usage de l'une et de l'autre écriture. »
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, III, 3.
Le mot Ethiopien nous vient du grec et signifie littéralement « visage brûlé », pour témoigner de la couleur nettement plus sombre de la peau des Ethiopiens par rapport à tous leurs voisins du nord.
Ce nom signifie « visage brûlé » qui vient de la légende de Phaéton, né de l'union d'Hélios et de Clymène, épouse de Mérops, roi des Éthiopiens. Cette légende grecque nous raconte que « Dans sa folle course à travers le ciel sur le char de son père, Phaéton s'approcha trop près du sol de la Terre. Les populations qui vivaient dans ces régions près du royaume d'Océan furent alors brûlées et marquées, ainsi que leur descendance, ce qui expliquait leur teint foncé, et la Libye transformée en désert ».
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