Tapez dans Google Map la ville de Douala ou de Yaoundé et vous aurez la mauvaise surprise que 2025, on honoré au Cameroun les gouverneurs coloniaux français. En d'autres mots, les deux derniers présidents, François Hollande et Emmanuel Macron reconnaissent que la colonisation était un crime contre l'humanité. Au Cameroun, les deux seuls présidents que le pays a connus, Amadou Ahidjo et Paul Biya ont fait le choix de célébrer les hommes par lesquels ces crimes contre l'humanité ont été perpétrés au Cameroun. Ici à Genève, c'est tout le contraire. Après-demain Vendredi le 1er août 2025, c'est une journée fériée parce qu'on célèbre la fête de l'indépendance de 1291 contre les voisins de la Suisse que sont devenus l'Italie, l'Allemagne et la France. On fête les 734 années d'indépendance. Mais ici à Genève, il y a une deuxième date d'indépendance, celle du 31 décembre 1813 contre la colonisation française du dictateur Napoléon. C'est ici que Napoléon est venu piocher dans les caisses de la République de Genève très florissante à l'époque, pour financer sa guerre en Égypte contre l'Angleterre. C'est ici que la France a imposé un impôt colonial sur chaque Suisse et pour venir à bout, les politiciens ont pris les armes et formé les milices pour tuer les généraux coloniaux français. Leurs noms sont scandés dans les rues de la ville et les sorties scolaires conduisent les enfants des écoles primaires à parcourir ces rues et leur faire comprendre que la France voisine est leur ennemie contre qui des héros se sont battus, pour les obliger à respecter la liberté pour d'autres peuples. Dans toute la ville, toute l'année, il y a des banderoles avec le slogan : "Liberté et souveraineté", pour rappeler que rien ne vient avant ces deux concepts dans la vie d'une Nation. Une fois battue la France, Genève dévient le 22eme canton de la Confédération Helvétique en 1814. Aujourd'hui, la Suisse a 8 millions d'habitants. Elle ne veut pas être membre de l'Union Européenne, parce que dominée par des pays coloniaux qui ne voient les autres peuples que sous l'optique de la soumission à eux. C'est ici que Gorbatchev a rencontré Ronald Reagan en 1985, parce que le deuxième siège des Nations Unies se trouve ici, à la place des Nations.