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2144- B- POURQUOI CEUX QUI CROIENT EN DIEU SONT MOINS INTELLIGENTS QUE LES AUTRES ? (Leçon de Pensée Critique)
3- Baisse de la croyance religieuse avec l’âge chez les enfants et les adolescents.
On a constaté que plus un enfant croit au Père Noël et plus il croit en Dieu. Mais quand arrive l’adolescence, la majorité des enfants cessent de croire en Dieu, à l’heure où commence leur rébellion contre tout ce qu’on leur a enseigné. En 1944 dans la revue scientifique dénommée : « Journal of Genetic Psychology » Kuhlen R.G. & Arnold M. publient un article avec le titre : « Age differences in religious beliefs and problems during adolescence » dans lequel ils communiquent les résultats d’une recherche qu’ils ont faite. Ils ont ainsi constaté que parmi les enfants de 12 ans, 94% approuvaient l’affirmation suivante : “Je crois qu’il y a un Dieu”. Lorsqu’ils ont posé cette même affirmation aux adolescents de 18 ans, ce taux était tombé à 78%. En 1989, cette fois-ci en Angleterre, c’est Francis L.J. qui publie un article intitulé :
« Measuring attitudes towards Christianity during childhood and adolescence »
dans la revue : « Personality & Individual Differences » où il présente sur un tableau, le résultat de son enquête faite aux enfants de 5 à 16 ans, à qui il avait demandé de choisir entre ces deux affirmations : «Dieu signifie beaucoup pour moi” et “Je pense que les gens qui prient sont stupides”. Les résultats confirment l’enquête de Kuhmen et Arnold en 1944 aux Etats-Unis d’Amérique. Et c’est-à-dire que les plus jeunes de 5-6 ans ont choisi en masse la première affirmation, alors que les adolescents de 15-16 ans ont choisi en masse la deuxième. Garçon et fille, qui croit plus ? Francis nous répond que ce sont les filles. Par exemple, sur 400 enfants de 5-6 ans, 87,9% de garçon croient en Dieu, contre 96% des filles du même âge. Et sur les 400 adolescents de 15-16 ans, 55,7% de garçon croient en Dieu, contre 70,4% de filles.
4- Le déclin de la croyance religieuse au cours du XXème siècle avec l’augmentation de l’intelligence humaine.
Le XXème siècle s’est caractérisé par de nombreuses découvertes. Le bond fait par l’humain en seulement 100 ans a été supérieur à ce que l’homme avait inventé dans les 1 000 ans précédents. Et on constate que c’est aussi le siècle où l’homme croit le moins en Dieu ou à des divinités. En 1997, dans son livre « Sociology » publié Cambridge, UK par : Polity Press, Giddens A. donne le résultat d’une enquête sur plusieurs années : en Angleterre, la fréquentation des églises est passée de 40 % de la population en 1850, à 35 % en 1900, ensuite à 20 % en 1950 et enfin, à 10 % en 1990. Aux Etats-Unis, on a observé la même chute des croyants sur plusieurs décennies. En 1975 Hoge D.R. publie à la Westminster Press de Philadelphie, un livre intitulé :
« Commitment on Campus: Changes in Religion and Values over Five Decades »,
où il donne l’exemple dans plusieurs universités américaines, notamment à l’Université du Michigan où on demandait aux étudiants de mentionner sur la fiche d’inscription s’ils étaient ou non croyants. Ainsi, en 1896, 86 % des étudiants avaient déclaré sur cette fiche d’inscription de croire en Dieu. En 1930 ils étaient 70 %, et en 1968 seulement 44 %. Aux étudiants de la Bryn Mawr on avait posé une autre question pendant des décennies : « Est-ce que vous croyez en un Dieu qui répond à la prière ? En 1894, on avait 42% de Oui, ils étaient 31% en 1933, et seulement 19 % en 1968.
Avec ces 2 analyses, nous avons les preuves que ceux qui croient en Dieu sont des victimes ou tout au moins des gens qui ne sont pas dotés de leur capacité intellectuelle de jugement. Ils ont donc besoin de la protection de l’Etat, c’est-à-dire, de nous tous.
C- QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?
Le drame de l’Afrique est que contrairement aux Etats-Unis, à l’Europe ou à la Chine, chez nous, les élites scientifiques, économiques et politiques sont pour la plupart des croyants. Or ce sont ceux qui changent un pays, ce sont ceux qui réfléchissent de manière rationnelle à l’évolution de la société. L’Afrique est en train de construire sa propre bombe atomique. Et cette bombe atomique n’est pas réalisée avec de l’uranium. Cette bombe atomique s’appelle religion, religion chrétienne et musulmane.
(...)
D- CONCLUSION :
L’intelligence n’est pas un fait héréditaire, n’est pas le fait de l’ADN ou des gènes, mais d’un entrainement permanent de notre cerveau qui est un instrument exceptionnel, capable de réaliser des miracles, pourvu qu’on le lui demande, pourvu qu’on l’entraine à produire ces miracles. Pour y parvenir, il faut lire et relire encore et encore, de tout.
J’ai pris l’habitude de citer de nombreux auteurs dans mes leçons, et même de parler de différents auteurs de manière à susciter en vous la curiosité de vouloir en savoir plus. Et c’est dans cette quête du savoir plus, c’est dans cette faim du savoir que réside le secret du développement de notre intelligence. La chance veut que de nombreux adultes et même des jeunes, aujourd’hui en Afrique l’ont compris.
Non, ce n’est pas vrai que tous les Africains sont naïfs. Ce n’est pas vrai que tous les africains n’ont pas compris le monde. J’en rencontre tous les jours sur ma route.
(...)
Encore faut-il trouver parmi ces ainés dépositaires de tant de savoir, les très rares qui ne se sont pas fait avoir par l'école religieuse imposée dans toutes les colonies européennes d'Afrique et qui a comme conséquence le fait qu'aujourd'hui vu le nombre très grand des aînés intellectuels en Afrique qui croient en Dieu, on a du mal à donner raison aux 2 chercheurs Vanhanen et Lynn qui ont établi une corrélation directe entre le Quotient Intellectuel (QI) et le niveau d’instruction
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