L'Afrique est un continent jeune, où 60% de la population a moins de 25 ans.
Voilà le genre d'idiotie scandée par les politiciens africains qui ne se rendent même pas compte qu'ils s'agit d'une affirmation vraie, mais qui en réalité les insulte.
Si l'Afrique est un continent jeune, il n'y a pas de quoi s'en vanter, parce que cela traduit l'échec de toute politique de santé publique sensée tenir en vie le plus longtemps possible nos populations.
Si l'Afrique est jeune, c'est bien parce que les vieux sont tous morts précocement. Et le dire à haute voix est une insulte à nous tous et non un avantage.
Quand une personne meure avant 40 ans, cela veut dire qu'elle n'a pas eu le temps de restituer à la société tout ce qu'on a investi sur elle.
C'est un investissement en pure perte. Et si vous cumulez ces pertes par millions d'africains qui meurent avant l'âge de. 40 ou 50 ans, cela explique en partie les difficultés d'évolution et de prospérité manquée des africains en général.
Une société jeune veut dire que l'Afrique est devant un perpétuel recommencement des expériences.
Résultat des courses :
Le taux de mortalité en Afrique est le plus élevé du monde.
Ou bien ce sont les africains qui ne comprennent pas bien les produits enjeux des évolutions scientifiques dans le camp médical, ou bien ce sont les africains qui ne voient pas le lien entre la longévité et la médecine préventive à travers les dépistages précoces.
Quelque soit la réponse que vous donnez à ce problème. À la Pougala Academy, nous avons choisi de prendre les devants avec un module au troisième jour de la formation Rinvindaf à Bafang :
"Comment nous prendre en charge à moindres coûts sur le plant de la santé publique, sans attendre le gouvernement ?"
C'est depuis 11 ans que de nombreux jeunes sont partis de Bafang pour prendre en main la santé de nos citoyens.
J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui le Prince Emmanuel Ngandjui qui a monté des centres de santé publique dans plusieurs localités du Cameroun dotés chacun d'un laboratoire d'analyses médicales où les 90% de soins sont gratuits.
Voici ce qui est écrit sur leur dernier dépliant de présentation :
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La Direction du centre polyvalent de soins médico-social de Boko Douala 3e vous informe que le centre continue la vaccination PEV des enfants de 0-11 mois, les femmes enceintes, et les enfants de 9-14 ans avec cet horaire :
- Tous les mardis (Rouvax dès 9 mois) plus les autres vaccins au programme.
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