Lorsqu'on regarde le bilan des aides alimentaires du World Food Programm, des Nations Unies, on est surpris de constater que des pays forestiers comme le Rwanda, la RDC ou le Cameroun, reçoivent plus de tonnes de céréales que les pays dits désertiques d'Afrique.
Cela répond à une idée reçue selon laquelle rien ne pousse ou très peu au Sahel.
Beaucoup d'africains ne savent pas qu'il est plus facile de transformer le Sahel en grenier alimentaire que les zones forestières de l'Afrique.
Premièrement, il est plus aisé de mécaniser l'agriculture au Sahel que dans la zone de la forêt équatoriale africaine.
La raison est que le sahel est par définition, plat, sans obstacle pour l'utilisation d'un tracteur.
Ce qui n'est pas le cas, en forêt malgré la végétation toujours verdoyante.
À moins d'être dans une zone herbeuse dite savane, pour pratiquer l'agriculture au Congo, au sud du Cameroun, au Gabon, il faut au préalable couper les arbres souvent centenaire.
Les influenceurs qui prennent votez argent en vous promettant des miracles avec le champs de plantain, ne savent pas que ce n'est pas possible.
Personne ne leur a jamais expliqué que après avoir coupé les arbres, vous devez attendre environs trois ans ou même cinq, pour que les racines pourrissent pour permettre le passage des tracteurs ou des bulldozers.
Et c'est souvent le coup le plus élevé pour démarrer une plantation.
C'est un coût extraordinaire qui met à mal la compétitivité de l'agriculture en zone forestière et qui fait que dans les années à venir, il sera plus facile que vous soyez nourris en Afrique par les équipes de producteurs africains sortis de la Pougala Academy à Bafang, qui sont déjà en train de labourer le désert du Sahara.
Ici, nos jeunes arrivent à produire 10 tonnes de riz et de blé par hectare. Des performances que nous atteignons difficilement en zone de forêts, aggravée par trop d'insectes nuisibles présents en forêts mais pas au sahel.
Le secret de la réussite de l'agriculture moderne au Sahel, par les diplômés de la Pougala Academy réside dans le contrôle de l'eau, de la production à l'irrigation à travers la construction des canalisations modernes, tout le système piloté avec aide de l'intelligence artificielle.
Car me fait souvent rire, quand je vois des intellectuels africains, organiser des rencontres soi-disant pour débattre de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique.
Ce qu'ils ne savent pas est que le futur qui s'ouvre à nous exige que le pouvoir qu'il soit politique ou économique sera une exclusivité de ces pionniers qui sont dépositaires des connaissances et du savoir qui répondent dans la pratique, aux besoins immédiats des populations africaines.
Le temps des débats à duré 65 ans. Et ceux qui n'ont pas compris que cette page de la fainéantise et de médiocrité assumée est en train de se refermer, seront les vrais analphabètes du nouveau monde, quelque soient leurs diplômes universitaires.
Le futur de l'Afrique conquérante qui refuse de tendre l'autre joue a déjà commencé.
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