Le terrain a été acheté par la République Populaire de Chine en 2018, mais ce n'est que maintenant que vos t débuter les travaux de ce qui va devenir le plus grand centre d'une mission diplomatique de la Chine en occident, avec plus de 100 logements pour le personnel de l'ambassade.
Mais les États Unis s'opposent.
Raison invoquée ?
Espionnage et Situation géographique très sensible, dans le quartier de la Bourse de Londres où la Chine a investi beaucoup d'argent.
C'est d'ici à la bourse de Londres que la Chine met la main sur toutes les entreprises qui l'intéressent.
C'est pour cela que lorsque les naïfs insultent la Chine en Afrique, très souvent, ils ne savent pas que l'entreprise canadienne ou britannique qui exploite leur pétrole ou leur or est en fait une entreprise déjà passée sous pavillon chinois, depuis, ici à la bourse de Londres.
C'est par exemple d'ici à là-même bourse de Londres qu'une entreprise chinoise, Sinochem, première entreprise chimique du monde, créée par le président Mao en 1957, est devenue le premier propriétaire du foncier agricole du Cameroun, tout simplement en achetant les 100% de l'entreprise de Singapour qui possédait Hevecam.
C'est aussi d'ici qu'en achetant Rio Tinto à 15 milliards de dollars, la Chine est devenue pendant un certain temps, actionnaire de Alucam au Cameroun.
C'est depuis la bourse de Londres que sans jamais avoir vendu un seul grain de semences en Europe, encore moins e' Afrique, Sinochem est devenue le premier semencier d'Afrique, d'Europe et du monde, tout simplement en achetant le Suisse Sygenta à 35 milliards de dollars.
Quand tu as la caisse, tu peux posséder le monde.
C'est d'ici à la bourse de Londres que la Chine possède l'essentiel de ce qui compte en extractions minières en Afrique, même si les dirigeants africains eux-mêmes ne sont pas toujours au courant.
Comme Karl Marx, l'avait anticipé, nous sommes en présence de l'évolution du capitalisme à travers la mobilité du capital.
Ce n'est pas un hasard si la nouvelle ambassade de Chine en construction à Londres fait déjà frémir Washington, vu les liens qu'il y a entre la Bourse de Londres et Wall Street, la principale bourse des Etats-Unis.
C'est parce que ce ne sera pas seulement une ambassade au sens classique des missions diplomatiques. Mais un centre de décision économique d'ampleur mondiale, pour décider du sort des entreprises, notamment qui va tomber en faillite et qui on va sauver.
Les 4 premières banques du monde sont chinoises. Et la cinquième, la banque américaine JP Morgan reconnaît elle-même qu'elle ne fait pas de poids, face à ces 4 chinoises.
La raison est que : ces quatre premières banques mondiales qui sont toutes chinoises, s'appuient sur des mastodontes entreprises publiques industrielles chinoises. Ce qui n'est pas le cas des États-Unis où l'état n'est en réalité propriétaire d'aucune usine.
Le budget de la Nasa était de 25 milliards de dollars en 2024. Et sur ce montant, elle a reversé 22 milliards à SpaceX de Elon Musrk pour faire le travail de conquête spatiale à sa place. Il s'agit d'un modèle où l'état est absent des vrais enjeux, en dehors du moment de payer la facture.
Washington fait pression pour que Londres invalide le projet de construction, au motif d'espionnage possible de la bourse de Londres ou des communications avec Wall Street à New York.
Mais Londres est bien content d'être l'endroit où après Pékin et Shanghai, la Chine va décider d'une bonne partie de l'économie mondiale.
C'est aussi un pied de nez à Washington, lorsque Pékin a choisi Londres comme l'endroit pour la prochaine rencontre pour les négociations en cours sur les tarifs douaniers entre la Chine et les États-Unis. Pékin donne déjà à Londres une place d'une centralité mondiale qu'elle avait perdu, avec la fin de son empire colonial, accélérée par l'indépendance des Etats-Unis en 1776.
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