"Le Niger poignarde la Chine dans le dos et expulse de force les entreprises chinoises. Actuellement, l’approvisionnement énergétique est coupé et nous sommes au bord de la paralysie !"  01/06/2025 18:12 Publié dans : Province du Jiangsu Pour être honnête, le Niger, dont je vais parler aujourd’hui, me met très en colère. Si cela s’était produit il y a dix ans, cela n’aurait même pas fait la une des journaux. Mais après 22 ans de coopération, les choses ont changé en un instant. Ils ont d'abord expulsé des cadres supérieurs d'entreprises chinoises au début de l'année, et cette fois-ci, ils ont simplement émis un « ordre d'expulsion », exigeant que tous les employés de Sinopec soient évacués, et ont même osé menacer de recourir à la force pour les chasser. Pensez-vous que cela résoudra le problème une fois pour toutes ? La réalité a donné une rude claque au Niger. Qu’a fait notre pays au Niger au cours des 20 dernières années ? Nous les avons aidés à construire leur premier champ pétrolier et leur première raffinerie modernes à partir de zéro, à recruter des milliers de travailleurs locaux et à construire une gamme complète de raffineries et de pipelines, d’écoles, de cliniques et de puits d’eau. Le champ pétrolier d'Agadem dispose de réserves prouvées de 324 millions de barils, contribuant à 10 % du PIB du pays. Après la construction de la raffinerie, le Niger est devenu pour la première fois autosuffisant en produits pétroliers et s’est débarrassé des difficultés liées à l’importation de carburant. On peut dire que sans notre pays, ce pays devrait encore dépendre du pétrole importé pour survivre. (...) Ici, notre pays n'est pas un « pigeon ». La partie chinoise a directement verrouillé le système de raffinerie à distance, modifié tous les mots de passe et retiré complètement tous les manuels d'exploitation. Tu ne chasses pas les gens ? La machine vous est donnée, mais vous ne pouvez pas déplacer une seule vis. Plus tard, le ministre nigérien du pétrole est venu nous voir humblement et a demandé des négociations. Nous avons posé trois conditions : premièrement, une compensation pour le prêt et les pertes, deuxièmement, des excuses et troisièmement, la rédaction d’une lettre de garantie. Nous pourrions alors essayer quelques astuces et aller directement à la Cour internationale de justice. Personne ne jouera au jeu du défaut de paiement avec vous ! (...) Pour le dire franchement, la coopération est mutuellement bénéfique, et ne se résume pas à une aumône faite par une personne à une autre. Les ingénieurs et les ouvriers de notre pays ont consacré 22 ans de travail acharné à réparer les « conduites d'eau », mais quelqu'un a brisé les outils d'un geste de la main et a voulu prendre la pompe gratuitement. Maintenant qu’il y a une panne d’eau et d’électricité à l’échelle nationale, ils comprennent enfin ce que signifie se tirer une balle dans le pied. Même si de nouveaux amis arrivent, ils ne mèneront pas forcément une vie prospère. (...) Le résultat est clair : peu importe les problèmes causés par le Niger, s’il ne verse pas d’indemnisation, ne s’excuse pas ou n’admet pas ses erreurs, ne vous attendez pas à ce que les gens de notre pays redeviennent des « gens honnêtes ». Aujourd’hui, les investisseurs du monde entier votent avec leurs pieds, et la seule lumière dans l’obscurité s’éteint d’eux-mêmes. Vous pouvez manger ce que vous voulez, mais vous ne pouvez laisser aucune route intacte. En fin de compte, ce sont les gens ordinaires qui souffriront. ----------------------------
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