EN AFRIQUE : Pour que le continent sauve le Vatican, encore faut-il qu’au moins ici ce dernier ait la capacité de corriger les erreurs faites ailleurs et d’éviter les scandales à répétition. Malheureusement la situation africaine est des plus déplorables. On peut se demander s’il s’agit d’une stratégie de masochisme délibéré de Rome ou bien d’une erreur de casting du prélat qui opère en Afrique qui semble pour la plupart œuvrer pour diviser au maximum et déclencher au final des guerres tribales. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’accusation très forte du prêtre catholique, le Révérend Père Jean Ndorimana, dans son livre : « De la région des grands lacs au Vatican, intrigues, scandales et idéologies du génocide, au sein de la hiérarchie catholique » dans lequel il demande au Vatican de demander pardon au monde entier pour son rôle très actif dans le génocide rwandais. Il souligne que durant les 100 jours de tuerie, la moitié des morts s’étaient réfugiés dans les églises où les attendaient la main de Dieu pour les assommer, trahis dans leur croyance. Pire, il écrit : «  l’Eglise a joué un rôle très actif dans le génocide au cours duquel des prêtres ont tué leurs collègues prêtres et des séminaristes ont massacré des camarades séminaristes ».  Au Cameroun, c’est un haut prélat qui s’active à établir les statistiques ethniques, et même lorsqu’il est pris la main dans le sac, il persiste et signe assumant avec orgueil sa stratégie de la division. Pour en comprendre la gravité, il suffit de se rappeler qu’il a été formellement établi depuis 1963 au sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à Addis-Abeba que les statistiques ethniques dans les pays africains étaient un danger pour la cohésion nationale, parce que :   « commencer à compter les personnes par ethnie est le démarrage du processus de la guerre tribale, de la guerre civile entre voisins qui ont très souvent pendant longtemps mangé à la même table, enterré ensemble leurs morts».   Après ces égarements, le prélat est resté solidement à sa place à guider l’Université catholique de la capitale camerounaise, c’est-à-dire, jouissant de la totale solidarité de ses supérieurs à Rome et ceci porte légitimement à s’inquiéter et  se demander quel type de guerre l’Eglise catholique prépare pour le Cameroun après le génocide rwandais où on attend encore son mea-culpa qui n’est jamais arrivé. Tout cela donne la sueur dans le dos lorsqu’on se rappelle que sans le soutien du Vatican, Mussolini ne serait jamais arrivé au pouvoir en 1922, sans les voix du parti des catholiques allemands (Zentrum), encouragé par le Vatican, Hitler n’aurait jamais eu la majorité nécessaire pour gouverner et émaner dès 1933 les lois raciales pour spolier les Juifs et les exclure des universités, dans la fonction publique etc. au prétexte qu’ils étaient trop nombreux par rapport à leur pourcentage dans la population, exactement ce que soutien Monseigneur Tonye,  79 ans plus tard contre les Bamiléké au Cameroun. On sait comment ça commence, malheureusement, on sait aussi comment ça se termine. Cette suite on la connait effroyablement : 6 millions de Juifs exterminés dans les camps de concentration. L’histoire se répète, mais le Vatican semble n’avoir pas suffisamment appris de ses propres égarements du passé. Dire qu’une population est de trop est une indication voilée qu’il faut l’éliminer physiquement, qu’il faut l’exterminer. Au Gabon,  quand les prélats locaux ne suffisent pas pour semer le désordre, il faut trouver même à l’étranger un génie pour faire le sale boulot. Et c’est ainsi que le Vatican s’assure d’envoyer aussi des prêtres racistes qui vont contribuer à asseoir le pouvoir blanc sur l’Afrique, même à travers des insultes du genre « pauvres nègres » ou  « singe » tout simplement. Jusqu’au jour où la population n’en peut plus et c’est le crash. C’est en tout cas ce qui est arrivé près de Libreville, dans le diocèse de la Fraternité Saint Pie X d’Akébé Ville dans le 3e arrondissement, où  le père Patrick Duverger avait pris pour habitude de désigner dans ses prières et les homélies du dimanche la population locale par « singe » et  lorsqu’il demandait quelque chose à dieu, il précisait bien que c’était pour ses « pauvres nègres »  et tout cela avec la complicité de son propre frère de sang, Loïc Duverger, chef du district, qui selon les fidèles s’énerve du fait qu’il croyait trouver plein d’argent au Gabon et s’est retrouvé avec une marmaille de pauvres, qu’il insulte donc à chaque messe en « pauvres nègres ». C’est en tout cas ce que révèle le journal gabonais OGOOUE Infos, dans son édition du 18/07/2011. Comme unique solution, les fidèles ont tout simplement bloqué l’entrée de leur église au prêtre raciste. Pour son supérieur, ils ne sont pas plus tendres : ‘’Il se préoccupe uniquement des nantis de cette chapelle qui lui donnerait de l’argent à volonté’’. Rapporte le journal.
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