Il apprend soudainement qu'avec la politique internationale, on ne blague pas, on ne joue pas avec n'importe qui. Surtout pas avec celui qui porte la caisse du monde, la Chine.
Je pense toujours avec amusement aux dirigeants du Niger qui se sont offert le plaisir d'humilier cette Chine là qui était la seule nation à leur prêter 400 millions de dollars en 2023, quand Paris avait fermé les robinets du franc cfa.
Si les dirigeants chinois doivent prendre leurs homologues nigériens pour de simples blagueurs, avec les États Unis, c'est une autre histoire.
Les menaces de Donald Trump d'humilier la Chine ne restent pas sans conséquence, et sont en train de tourner au cauchemar pour les usines américaines.
La Chine vient de faire l'impensable : retourner à Seattle, le siège américain de Boeing, un avion qui devait être livré hier vendredi 18 avril 2025.
D'habitude, les conséquences juridiques d'un tel acte sont si pénalisantes que personne n'ose renvoyer au fabriquant un avion sans même le recevoir et le tester.
Mais Donald Trump a commis une erreur de début en guerre économique, c'est de taxer les biens chinois et imposer un bras de fer qui a dépassé les 30% tolérés par tous les tribunaux et cour d'arbitrages internationaux.
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