La position de l'hôtel devant cette avenue dont je vous parlerai une autre fois sur le symbole de ce nom de Nanjing, n'est pas anodine.
Les russes devaient habiter en face du principal quartier de l'humiliation française des chinois, pour comprendre la douleur des communistes chinois et leur désir de revanche.
Aujourd'hui, la suite de cette initiative est que contrairement à Yaoundé où les étudiants en Sciences politiques font des thèses inutiles et ridicules sur la francophonie, à la plus prestigieuse université chinoise de Tsinghua, il y a un l'institut russe dont le but est d'explorer les relations stratégiques entre Pékin et Moscou.
C'est dans cette université qu'a étudié un certain Xi Jinping.
Lorsqu'un pays est important stratégiquement pour le futur d'un autre, on prépare sur les bancs de l'université les jeunes qui demain incarneront cette relation, pour en tirer le plus grand profit.
Je ne suis pas certains que les trois ministres du Niger qui le mois dernier ont fait une conférence à Niamey pour expliquer l'inexplicable sur comment un ingénieur chinois d'une entreprise chinoise, doit gagner le même salaire qu'un ingénieur nigérien (qui ne sait rien du pétrole sinon les chinois qualifiés ne seraient pas venus dans le pays), avaient fait une telle école, ils auraient traité leurs hôtes, acteurs du développement, avec autant de mépris.
Nous allons voir dans la prochaine leçon intitulée "la Russie s'invite dans le bras de fer entre Washington et Pékin" , comment cet institut a été déterminant durant toute l'année 2024, sur les accords énergétiques avec la Russie, pour anticiper la guerre commerciale en cours, que Donald Trump allait déclencher, et ce, dans la seule hypothèse qu'il devienne président.
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